Ken Miles (Kenneth Henry Miles) : biographie ( appelé Teddy Teabag ou encore Sidebite)
Interprété par Christian Bale dans le film Le Mans 66, Ken Miles figure dans le cercle fermé des plus grands pilotes automobiles britanniques. Si l’histoire n’a pas retenu son nom et qu’il est méconnu de beaucoup, le biopic réalisé en 2019 par James Mangold a attisé l’intérêt des internautes pour sa vie. Qui est Ken Miles, le père de Peter Miles ? Que sait-on sur lui ? Sa biographie est à découvrir dans ce billet.
Plan de l'article
Ken Miles : famille, éducation et expériences militaires
L’histoire de Kenneth Henry Miles débute le 1er novembre 1918 à Sutton Coldfield. Ken Miles (appelé Teddy Teabag ou encore Sidebite) est le fils de Claris Jarvis et Eric Miles. Son surnom Teddy Teabag lui a été attribué en raison de sa grande consommation de thé. Quant au second, Sidebite, il fait référence à la torsion de sa bouche lorsqu’il parle.
A lire aussi : Or ou hors ?
Très peu d’informations sont disponibles sur l’enfance du pilote britannique. On sait seulement qu’il a quitté l’école alors qu’il n’avait que 15 ans. À cette époque, sa passion pour les moteurs était déjà prononcée. Il suit même des cours en école technique pour en apprendre davantage sur la construction des voitures à l’initiative de Wolseley Motors où il s’engage en tant qu’apprenti.
Passionné de mécanique, Ken Miles est aussi un bon pilote. Il participe notamment à des courses de motos avant que ne débute la Seconde Guerre mondiale. Durant le conflit, Ken Miles rejoint l’armée pour servir et défendre son pays. D’abord instructeur de conduite, il devient artificier d’armement. Il atteint le grade de sergent avant la fin de la guerre et son départ dans les réserves en 1946.
A voir aussi : Aurore et Charline, deux amies fidèles et solidaires
Premières courses automobiles et départ pour les États-Unis
Après la guerre, Ken Miles se reconcentre sur sa passion pour les voitures. Le désormais ingénieur se découvre un talent de pilote automobile qu’il s’engage à exploiter. Ses premières expériences de pilotes automobiles relayées sont sur Bugatti, Alfa Romeo et Alvis et Ford V8 Frazer-Nash. Ses courses démontrent déjà le talent de conduite de Ken Miles qui ne connaît toutefois pas son heure de gloire dans son pays.
En 1952, Ken Miles met les voiles sur les Etats-Unis. Il s’installe à Los Angeles avec sa femme Mollie Miles et son fils Peter Miles né le 28 septembre 1950 qui deviendra plus tard pilote automobile comme lui. Ken reprend la compétition et se montre intraitable dans les courses SCCA. Il y remporte notamment 14 victoires consécutives. Il participe à de nombreuses autres courses et signe un succès aux 6 Heures de Pomona en 1958 avant de rejoindre l’écurie Shelby dans les années 60.
Des accomplissements multiples et une longue carrière de pilote
En tant que pilote automobile, Ken Miles connaît une carrière marquée par de nombreux succès. Il remporte notamment les 6 Heures de Riverside en 1962. En 1965, il finit vainqueur aux 2 000 kilomètres de Daytona et termine deuxième aux 12 Heures de Sebring. En 1966, il signe deux victoires. Vainqueur aux 24 Heures de Daytona en 1966 et aux 12 Heures de Sebring, il finit deuxième aux 24 Heures du Mans.
Les accomplissements de Ken Miles durant sa carrière de pilote automobile lui ont valu l’inscription aux Motorsports Hall of Fame of America en 2001. Le britannique a également réalisé des merveilles en tant qu’ingénieur.
Une course polémique et une fin de vie tragique
Les 24 Heures du Mans qui se sont tenues les 18 et 19 juin 1966 restent encore aujourd’hui le sujet d’une grande polémique. Ken Miles, qui a affiché sa domination sur le circuit de la Sarthe, termine deuxième alors qu’il a attendu les deux autres Ford sur demande du stand de la marque. Il se fait doubler sur la ligne d’arrivée par Bruce McLaren.
Si Ken n’a lui-même fourni aucun commentaire officiel sur la situation, de nombreuses interprétations ont été données. Deux mois après cet événement marquant, Ken Miles trouve la mort. Il meurt le 17 août 1966 suite à un accident au Riverside International Raceway lors des essais sur la Ford J-Car.